6/13/2017

La raison prancipale de leur défaite

Il y a une réaction intéressante sur le résultat du premier tour de l’élection législative.

Devant cette grande majorité obtenue par REM, beaucoup ont rémarqué le fort taux d’abstentionisme. Sous-entendu: si on avait eu un taux pluse élevé de participation, on auait eu un résultat différent; peut être. En plus du fait que, historiquement, le taux de participation est moindre pour les législative, mon hypothèse pour cette faible participation est que beaucoup ont anticipé la victoire de REM. Donc je peux imaginer que si on avait eu un taux de plus important de participation, le mouvement qui cherche à renouveler les visages politiques aurait “dégagé” plus radicalement l’anciene élite. Il aurait donc produit une pluse forte majorité pour REM. 

Tous les efforts actuels pour minimiser la victoire de REM montrent que les élites politique ne sont pas capables de reconnaître le désire de changment. N’est-ce pas la raison prancipale de leur défaite?

2/23/2017

Voter ou ne pas voter? C’est la question.

Mon accès au droit vote a été diminué quand j’ai quitté l’Iran pour la France. Ici, j’explique ma soufrance d’être privé de ce droit: https://goo.gl/6Nu8ng

Ensuite, j’ai eu l’occasion d’échanger et de discuter avec plusieurs amis sur ce thème. La question est comment nous comprenons le système de vote et comment nous pouvons approfondir la qualité démocratique du système électoral. Les points de vue sont divers.

Marie a éxpliqué comment elle comrend ce sujet et comment elle est prêt à agir. Vous pouvez lire sont opinion ici: https://goo.gl/KBVueK

Il y a une campagne pour échanger entre des residents en France qui ont le droit le vote mais ne veulent pas voter et des residents qui veulent voter, mais n’ont pas le droit de vote: http://alter-votants.wixsite.com/2017

J’ai aussi expliqué pour qui je voterais si j’avais le droit de vote: https://goo.gl/8MVycJ

J’ai eu un échange riche et intéressant avec une amie sur ce sujet. Sonia n’est pas pour le droit de vote pour les étrangers. Mais pour moi, catégoriser certains résidents permanents en France comme des étrangers n’est pas clair. De toute façon, son histoire avec le vote est assez intéressante. Je vous invite à lire son texte et à réagir à ce sujet.

Partagez aussi votre hostoire et votre opinon sur le droit de vote.

Sonia:

Sonia


Hamze,

Je ne vote pas. Ce n'est pas par désintérêt, au contraire. Chaque jour qui passe où je lis les nouvelles de la politique francaise, je suis plus soulagée de ne pas me sentir responsable de leur pouvoir, et de n'avoir même pas participé au système qui leur a permis d'arriver au pouvoir.

Mais mon dégoût de la vie politique française, et le peu de confiance que j'ai en cette démocratie représentative, remonte à longtemps. Voilà comment j'en suis arrivée là : 

Une histoire de famille

C'est une histoire. L'histoire d'une famille française, comme beaucoup d'entre elle, avec de multiples origines, en France, au maghreb, de multiples influences religieuses: musulmane, catholiques et juives. mais sans religion, l'identité francaise était le principal voire le seul socle fondateur culturel de la famille et avec elle, son incarnation dans la vie citoyenne : le Vote. On allait au bureau de vote comme on allait autrefois à l'église. Tout en famille, bien habillés, avec un air un peu solennel et officiel, avec le sentiment d'accomplir son devoir, avec bonne conscience et enthousiasme. J'ai vu cela enfant, je ne comprenais pas très bien mais je savais que c'était important et sérieux.

Découverte de la (médiocre) vie politique

Et j'ai grandi. Je pensais toujours que la politique était quelque chose de sérieux. Un de mes premiers souvenirs de la vie politique était quand j'ai entrepris de regarder les questions à l'Assemblée Nationale vers mes 15 ans. C'était le débat sur les 35h à l'Assemblee Nationale. Je regardais cela avec beaucoup de sérieux, beaucoup d'envie de faire des efforts pour comprendre la politique de mon pays et pour pouvoir faire un choix éclairé plus tard.

Mais j'ai déchanté : J'ai trouvé une bande de gamin s'écharpant autour de questions futiles et de débat violents, agressifs, non constructifs. Je trouvais, à tous, à gauche comme à droite, leur approche simpliste, partisane, peu soucieuse du bien commun. L'ego des députés et ministres était criant. Ces gens là se moquent des réels soucis de leur citoyens. Ils sont tous là pour défendre leur bifteck dans ce théâtre pathétique et ridicule que devenait l'Assemblée Nationale.

J'avais aussi assisté, médusée, au discours de Jospin qui attaquait la droite d'avoir été anti-dreyfusarde et esclavagiste, il y avait donc près de 150 ans... qui avait provoqué le départ de députés de droite de l'hémicycle. (Je me considérais à l'époque plus proche des socialistes par tradition familiale). Réutiliser à des fins partisanes cet episode si tragique de l'histoire de France, la preuve de l'établissement profond de l'antisémitisme en France qui fera le pays participer au massacre de la Shoah. "Regardez! La droite c'est les méchants vous voyez, nous nous étions gentil déjà il y a 100 ans." Je trouvais ça ridicule et honteux.

Que d'enfantillages! Quelle déception, quelle honte j'ai eu. Honte d'être représentée par ces clowns qui s'insultent inutilement plutôt que de s'attaquer sérieusement aux problèmes et de gouverner le pays. Avec beaucoup d'inquiétude, j'ai commencé dans les années qui ont suivi à suivre les propositions et le respect des programmes, l'intégrité des candidats. En croyant, encore, très naïvement, que j'en trouverais plus intègre que d'autres. Je croyais trouver des partis moins corrompus que d'autres, trouver des partis ou les candidats respectent plus leur promesse, trouver des candidats réellement soucieux du bien être de leur citoyens. Mais je n'ai rien trouvé de tel.

Vote ou ne pas voter. Le respect de l'expression populaire

J'ai donc décidé de ne pas voter. Et puis sont venues, les élections présidentielles. Le Pen était au deuxième tour. J'étais dans Paris, et comme ca au milieu de la rue, les gens ont commencé à défiler et à manifester et j'ai participé comme cela aux premières manifestations sauvages. Les manifestants étaient même encadrés par la police, autorisant par la même occasion des manifestations illégales.

Et puis j'ai allumé la télé. Et j'ai vu toute cette classe éduquée et bien pensante, faire la morale au pauvre électorat front national, inculte, qui ne mesurait pas la portée de son acte en votant FN. Je ne partage pas du tout les idées du front national, mais un tel mépris pour l'expression populaire m'était insupportable. J'étais, une fois de plus, dégoutée du systeme politique francais. J'ai continué à ne pas voter.

Puis est arrivé Sarkozy et les élections où il risquait d'être président. J'ai vu un discours violent et son comportement agressif, stigmatisant pour les français d'origine africaines que je trouvais dangereux. J'ai eu peur. J'ai grandi dans la banlieue parisienne nord, mon enfance a été rythmée des nouvelles de crises cardiaques de noir et d'arabes dans les commissariats. La violence policière me fait peur et je me sens concernée par la question de la répression dans les banlieues. Je me suis inscrite sur les listes pour voter contre Nicolas Sarkozy. Ségolène Royal était la candidate adverse, elle a fait une campagne tout autant accès sur la sécurité. J'etais degoutée. J'ai presque voté Ségolène Royal avec le soulagement de savoir qu'elle allait perdre. Pour elle, tout s'est bien passé, elle a perdu, mais du coup Sarkozy a gagné. Tout ça pour ça. Ça n'avait servi à rien. 

Alors, comme j'aimais bien le faire, j'ai rejoint les manifestations improvisées à la Bastille le soir de l'élection. Les manifestants étaient là, les flics aussi. Mais cette fois là, il n'était pas question de manifester. J'ai vu ce soir la une police très violente, chargeant des gens assis au sol, la place était pleine de bombe lacrymo. J'ai pu me réfugier dans un bar de la rue de la roquette coincé entre deux rangées de flics qui avaient bloqué tous les accès de la rue. La violence de la police mise en regard de leur soutien indéfectible qu'elle nous avait donné alors, manifestant contre l'élection de Le Pen au premier tour des présidentielles en disait trop. Nous ne servons plus le système comme nous l'avions servi en manifestant contre Le Pen. La liberté d'expression et de manifestation à géométrie variable. Le pouvoir sait utiliser le vote, et l'expression populaire comme bon lui semble. Et cela me donne d'autant plus l'impression que nous sommes manipulés par le pouvoir politique comme des pions, dans le vote ou les manifestations. 

Fuite

Après je suis partie vivre à l'étranger. C'était compliqué de voter. Et j'en étais très heureuse. J'étais heureuse de l'élection de François Hollande. Mais quand j'ai vu comment lui et le parti socialiste gouvernait, j'étais encore plus heureuse de ne pas avoir voté pour lui. Je crois qu'au coup de la déchéance de la nationalité, j'en aurais mal dormi.

Et me revoilà en France en 2016. Je suis entourée de gens qui considèrent inadmissible de ne pas voter. Des gens plutôt de gauche, qui me semblent avoir une foi aveugle en la république. Alors pour avoir la paix, pour arrêter d'être en conflit avec des membres de ma famille et de mes amis proches a ce sujet, je me suis inscrit sur les listes. Pour avoir la paix et laisser les bien pensants penser que je suis de leur côté et que je crois encore à ce qui me semble être une grande mascarade. 

Vote des étrangers

Sur le vote des étrangers. Je ne suis pas pour, pour plusieurs raisons. Déjà, il y a beaucoup de français qui ne votent pas. Ne vaudrait-il pas mieux réparer la démocratie francaise deja cassée et essayer de faire voter les français plutôt que de faire voter les étrangers? Et puis, si le droit de vote n'est plus réservé aux francais alors que est le sens d'etre francais. Je suis pour que les gens qui veulent voter et s'intégrer pleinement dans la vie citoyenne francaise deviennent francais. Mais je connais des étrangers résidents en France qui n'ont jamais souhaite devenir français. Tout simplement parce qu'ils ne se sentent pas français et ne veulent pas faire partie de ce pays. Pourquoi donnerait-on le droit de vote a des gens qui ne souhaitent pas participer à la citoyenneté. La France a naturalisé énormément d'étrangers depuis 40 ans. Pas par pure générosité, aussi par intérêt économique. Cela déstabilise profondément l'identité du pays. Une partie de la population est perturbée et questionne l'identité du pays. Ne prenons pas le risque de la troubler davantage. Prenons soin d'elle, essayons d'avancer en paix avec cette identité nouvelle. Puis en second lieux, quand la France ne se posera plus de question sur son identité, quand elle se sentira une et unie avec ce nouveau visage de toute les couleurs, alors peut être pourrons-nous questionner la citoyenneté et le droit de vote. Mais cela me semble aujourd'hui trop fragile et délicat. Mais après tout, à quoi sert donc ma citoyenneté française et mon droit de vote si je ne vote pas? Mais je ne sais pas quoi voter.

Un vote utile?

J'ai tout de suite été interpellée par ton désir de voter et d'être impliqué dans la démocratie française. Cela a tellement de sens, parce que je sais d'où tu viens, parce que j'ai vu la jeunesse iranienne se lever pour avoir le droit de voter a des élections libres et transparentes. Parce que d'ici, de Paris, je me suis sentie tellement proche de cette jeunesse iranienne et leur combat pour un réel droit de vote, libre transparent comme c'est le cas en France, m'a semblé tellement important et tellement juste.

Et voici que a travers ton post dans mon feed facebook, ce cri de la jeunesse iranienne s'exprime à nouveau, en français et pour le vote aux élections francaise.

Or voilà, dans ce contexte francais, pour moi le vote ne veut plus du tout dire la même chose. Et j'ai beaucoup de mal à comprendre les nombreux appels a voter de mon entourage proche et moins proche.

Souvent je n'ai pas voté en France. Je n'étais même pas inscrite, pendant les 8 premières années de ma majorité, par volonté. Il me semble être une immense mise en scène par laquelle on légitimise un système conservateur qui en lui même empêche la modification profonde de ce système. On légitimise aussi un système anti-démocratique, puisque cela fait longtemps en Europe en général, que les expressions populaires et directe par referendum (France, Pays-Bas et Grèce) sont méprisés et ignorés a coup de traites, de décret et de troïka

Donc, Hamze, je veux bien t'écouter. Et comme j'adore visiter Paris avec des touristes étrangers, tout comme j'aime redécouvrir toute sa beauté a travers leur yeux, je voudrais pouvoir voir a nouveau la démocratie francaise avec tes yeux neufs et peut être moins désabusés que les miens. Et peut être pourrais-je y voir a nouveau quelque chose de beau. Et peut être qui sait, avoir envie de voter pour ton candidat.

1/19/2017

Si j’avais le droit de vote, je voterais:

1- Un(e) candidat(e) qui va faciliter le dynamisme économique du pays. Personnellement, je pense que dans une période de récession, dans une économie qui a 10% de chômage (25% chez les jeunes) la priorité n’est pas plus de protection des fonctionnaires. Nous, jeunes entrepreneurs et gens qui cherchons du travail, avons conflit d’intérêts avec les fonctionnaires.

2- Un(e) candidat(e) qui a un discours et une attitude pour promouvoir l’optimisme dans le pays. Si on n’est pas optimiste, on ne peut pas commencer de nouveaux projets, apprendre nouvelles choses, démarrer de nouvelles affaires et investir note vie, notre énergie, notre efforts et notre argent. Je chercherais une personne qui casse ce pessimisme dangereux.

3- Un(e) candidat(e) qui n’est pas contre des gens comme moi: des gens qui sont nés ailleurs, qui sont arrivés en France pour telle ou telle raison. Un(e) candidat(e) qui voit la diversité comme une richesse. Un(e) candidat(e) qui ne renforce pas l’identité nationale sur la base de certaines races ou religions.

4- Un(e) candidat(e) qui représente des populations jeunes et actives qui ne se limitent pas à la catégorie démodée de droite et de gauche. Ces catégories ne représentent plus la dynamique actuelle en France. Je fais partie des gens qui en ont assez du débat idéologique stérile entre droite et gauche. Je cherche également de nouvelles têtes, des gens dont n’entendons pas parler depuis le temps de messieurs Mitterand et Chirac.

5- Un(e) candidat(e) qui comprend que pour défendre les intérêts de la France sur la scène internationale en concurrence avec la Russie, la Chine, les États-Unis (surtout avec M. Trump) nous avons besoin d’être un bloc plus fort qui est l’Europe. Sans une Europe unie et forte, on ne peut que suivre les États-Unis de Trump. Je cherche un(e) candidat(e) qui nous permet de ne pas oublier que déjà le nationalisme extrême a fait deux grandes guerres en Europe. Les guerres sont arrivées quand personne n’y pensait.

6- Un(e) candidat(e) qui spécifiquement, va améliorer l’écosystème de l’entrepreneuriat en France comme une piste majeure pour booster l’économie et société.

7- Un(e) candidat(e) qui ne va pas bombarder mon pays naissance ou le sanctionner.




1/06/2017

Souffrance d’être privé du droit de vote

En Iran, mon opposition à la fraude électorale organisée par le système a vidé mon droit de vote de son sens, et m’a amené dans un pays ou je n’ai pas le droit de vote du tout. +
Comment puis-je participer à une élection qui aura un énorme impact sur ma vie dans le pays qui m’accueille depuis 6 ans?

Pour moi une grande part de la qualité de la vie est d’être capable de décider pour ma vie personnelle et bien évidement la vie publique, d’être capable de participer à une décision politique qui aura un impact sur le destin collectif. Vivre dans pays où son droit de participer n’a pas reconnu, c’est comme vive à Athènes dans la démocratie antique, mais comme un habitant qui n’a pas le droit de vote, un scalave! C’est aussi comme vivre dans la démocracie américaine du 18 siècle, mais en tant que noir, ou dans la démocratie anglaise du 19 siècle où les riches avaient le droit de vote mais pas les pauvres.

Je ne veux pas réduire la démocratie au droit de voter mais symboliquement le vote est toujours essentiel. Je souffre d’être privé de droit de vote dans le pays où je vis. 

Dans la dernière élection présidentielle, j’ai envoyé un chèque au comité de soutien du candidat de mon choix métaphoriquement comme mon vote. Mais pour cette élection je cherche une autre façon de participer plus forte.

On sait qu’il y a des gens en France qui pour différentes raisons ne veulent pas exercer leur droit de vote. Pour avoir une part dans l’élection de mon pays d’accueil, je veux tenter de convaincre mes amis abstentionnistes qui se méfient du système de voter, un système qui ne me donne pas de possibilité de voter.

Donc si tu es abstentionniste? On va discuter ensemble sur la politique française. Je vais t’expliquer pour qui je voterais si j’avais le droit de vote. Mais bien évidemment tu vas voter pour qui tu auras envie. Comme ça symboliquement, en te convaincant de voter, je participe au système democratique. Et toi, en votant, tu approfondis la démocratie en France et donne à des gens comme moi l’ocasion symbolique de participer. Es-tu partant?

11/07/2016

Mon histoire et l'élection

Nous approchons de l’élection en France. L’élection n’est pas un événement comme tous les autres pour moi. Mon histoire y est liée. J’ai voté pour première fois à l’âge de 15 ans dans une élection présidentielle en Iran pour Monsieur Khatami. Cette élection était le début d’un mouvement politique qui a été nommé le mouvement réformiste. Si je veux résumer ce mouvement, je peux dire que c’était pour démocratiser le pays. Dans ce proccesuse l’élection était très importante, comme un moyen principal. L’élection était un moyen très important pour participer à la vie politique dans système semi-démocratique; aussi parce que l’élection elle-même était et est un débat. Dans cette ambiance de campagne électorale, cela devient une organisation qui attire beaucoup d’activistes. Bref, j’étais actif et je travaillé pour plusieurs campagnes dans différentes élections municipales, parlementaires et présidentielles, du niveau régional au niveau national. Finalement, à l’élection présidentielle de 2009 j’étais conseillé de l’ancien premier ministre iranien qui était candidat camp réformiste. Dans cette élection, je travaillais en tant que responsable de campagne de jeunes et étudiants au niveau national. Cette élection a fini par une crise et mouvement. J’ai été arrêté… bref ce qui a bouleversé ma vie et m’a amené en France.  
Iran, 2009
Après un an en France, j’ai vu l’élection présidentielle cette fois-ci dans nouveau pays dans lequelle j’ai même pas le droit de vote. À cette époque, ça ne m’a pas dérangé, mais j’ai envoyé un chèque de 20 euros pour la campagne de Hollande à la place de mon vote. Je me dis que c’est ma façon de voter. Mais après plusieurs années à vivre dans nouveau pays cela devient gênant. Je suis ici, je travaille ici, je m’engage dans des activités citoyens, mais mon droit de vote n’est pas reconnu. Mon challenge avec le système politique qui triche dans l’élection ou ne permet pas à toutes les tendances politiques de se présenter à l’élection, m’amener dans le nouveau pays ou je n’ai même pas le droit de vote. Je comprends que pour beaucoup de gens ce soit normal que ce droit ne soit pas reconnu comme à l’époque où tu ne pouvais pas voter parce que tu étais une femme ou noir ou pas assez riche et maintenant parce que tu es né ailleurs. Mais pour moi, c’est gênant que dans le pays où j’habite mon droit de vote n’est pas reconnu.
L’élection présidentielle va approche, je me demande comment je peux participer à ma vie politique? Comment pourrais-je participer à cette décision qui a un énorme impact sur ma vie? Pourquoi mon accès aux élections devient de moins en moins possible depuis l’Iran jusqu’ici en France.

11/26/2015

The Daesh - Who pays?

Stalin,Roosevelt and Churchill, 1943, Tehran, Iran 
A friend of mine has asked me about Iran’s position against the Daesh. “Iran actually is the only country who is in the ground combatting against the Daesh. The US don’t want ro send troops, Europ can not, Turkish priority is the Kurdish forces. Even the Iraqi army don’t have the courage to fight against Daesh.” I said. He asked me if we, Iranians, are going to be allied with Russia against the US. “It is not against the US. Recently we have had serious negotiations with the US and achieved an agreement between us which is going ri reduce the level of our long-lasting conflict.” 

He asked: So who do you prefer? We are going to follow our interests. Iran is at the same time developing his with west economically, and making an alliance with Russia geo-politically. After the 1979 revolution in Iran, our position was that we do not belong to any cold war bloc. “neither west, nor east” was a slogan. Maybe because of this, in the period of Iran-Iraq war both Russia and the US supported Saddam. Even France sold chemical weapons to Saddam which were used against the cities. I argued and added despite all this history we are resolving our conflict and are going to improve our relations. Making the nuclear deal with the US, welcoming Europeans investors to the Iran market, and form an alliance against a disaster like Daesh with Russia, which is no one else actually conforts with any real effort.

During this whole conversations, I was thinking about our history with Russia and US. I was reviewing in my head about all iranian soil which was separated from Iran after Russian invasions or the US coup against our first democratic government. I just feel proud that my country 35 years after the 1979 revolution and with all the dissatisfactions that we have had after, at least we have achieved our independence. It was so expensive however we have paid and we act independently now.

11/20/2015

A Good Terrorist Group?

I used to work in an office of a friend which was offered to me for a start up project. His Office is just behind La Sorbonne university at Paris. Every time that I am passing by La Sorbonne I see something weird. Something which should not be there. I just ignore what I see and keep going. And What were this weird things?
Leader of MEK as a terrorist organization

Imagine a terrorist group carry out a bombing operation in an Official meeting and kill the President, the Prime minister, some other ministers and some legislator. They continue to organize their terroristic actions in the country and assassinate thousands of ordinary people, randomly or by their appearance, in the street. After all this history, imagine that another country hosts them while internationally they are recognised as a terroristic group. Can you imagine?

The Mujahedin-e Khalq (MEK), or People's Mojahedin Organization of Iran, is an Iranian dissident group that has been formally designated for the last 15 years by the US State Department as a "foreign terrorist organization". When the Bush administration sought to justify its attack on Iraq in 2003 by accusing Saddam Hussein of being a sponsor of "international terrorism", one of its prime examples was Iraq's "sheltering" of the MEK. Its inclusion on the terrorist list has meant that it is a felony to provide any "material support" to that group.

The Mujahedin-e Khalq were hosted in France after numerous terrorist assassinations in the streets of Tehran ( Capital City of Iran) Including attacks on officials such as the president and prime minister of Iran. They were organising these operations and continued to plan even more, while they were in France. To rally understand how this is for us Iranians, let’s imagine another country, let s say Russia, just as hypothetical example, hosts the ISIS militia and the continue their operations. (May seeing Al-Qaeda stands in some country works for Americans friends imaginations as well.)

Are you curious about this surprising true fact? You can find their stand usually at place de La Sorbonne. It is unbelievable. Isnt it? I say unbelievable with this assumption that you don't divide terrorists by good and bad terrorist. Do you?




PS: MEK activities:

The group has targeted Iranian government officials and government facilities in Iran and abroad; during the 1970s, it attacked Americans in Iran. MEK’s past acts of terrorism included its involvement in the killing of U.S. citizens in Iran in the 1970s and an attack on U.S. soil in 1992. While the group says it does not intentionally target civilians, it has often risked civilian casualties. It routinely aims its attacks at government buildings in crowded cities. MEK terrorism has declined since late 2001. Incidents linked to the group include: 
The series of mortar attacks and hit-and-run raids during 2000 and 2001 against Iranian government buildings; one of these killed Iran's chief of staff 
The 2000 mortar attack on President Mohammad Khatami's palace in Tehran 
The February 2000 "Operation Great Bahman," during which MEK launched 12 attacks against Iran 
The 1999 assassination of the deputy chief of Iran's armed forces general staff, Ali Sayyad Shirazi 
The 1998 assassination of the director of Iran's prison system, Asadollah Lajevardi 
The 1992 near-simultaneous attacks on Iranian embassies and institutions in 13 countries Assistance to Saddam Hussein's suppression of the 1991 Iraqi Shiite and Kurdish uprisings 
The 1981 bombing of the offices of the Islamic Republic Party and of Premier Mohammad-Javad Bahonar, which killed some 70 high-ranking Iranian officials, including President Mohammad-Ali Rajaei and Bahonar Support for the 1979 takeover of the U.S. Embassy in Tehran by Iranian revolutionaries 
The 1970s killings of U.S. military personnel and civilians working on defense projects in Tehran 


In the early 1970s, angered by U.S. support for the pro-Western shah, MEK members killed several U.S. soldiers and civilians working on defense projects in Iran. Some experts say the attack may have been the work of a Maoist splinter faction operating beyond the Rajavi leadership's control. MEK members also supported the 1979 takeover of the U.S. Embassy in Tehran, in which 52 Americans were held hostage for 444 days.