12/11/2017

Pourquoi l’entrepreneuriat ? (Quelques réflexions) -2

2- Comment s’imposer dans une économie non inclusive?

Des études montrent que sur le marché du travail en France il y a une discrimination basée sur le nome des gens. En fait un racisme caché. Les CVs identique a été enoyé avec des noms différents (Des noms d’origine arabe et des noms d’origine différente). Les gens avec les nomes d’origine arabe ont moins de chance de recevoir une réponse. La discrimination existe partout mais elle est plus forte quand tu veux vendre to travail qui très lié à ton individualité : ton origine, ta race, ta classe sociale ; alors que tes produits peuvent avoir une identité relativement indépendante.

Quand tu es un salarié dans une entreprise classique, ton appartenance à une minorité, ton origine, ton identité religieuse, bref ton expérience vécue peuvent constituer un obstacle. Par contre ces mêmes caractéristiques peuvent être un atout en tant qu’entrepreneur. Ton point de vue différent dans certaines fonctions c’est un avantage et dans d’autres un désavantage. Bien évidement dans l’écosystème entreprenariat c’est un avantage.

Ta position dans le système de production économique détermine ta position socio-politique. Ton accès à la ressource économique conditionne ton accès à la ressource sociale. C’est une chance de vivre dans une époque dans laquelle on peut démarrer un business avec très peu de ressources et changer notre relation avec le système de production dans la société. Il ne faut pas la rater. Il ne s’agit pas que d’argent, mais de “faire son trou” dans un économie qui n’est pas trop inclusive.

PS: Pourquoi l’entrepreneuriat ? (Quelques réflexions) (1) https://goo.gl/g7z2ov

11/27/2017

Pourquoi l’entrepreneuriat ? (Quelques réflexions)

1- Au 19e siècle, les technologies de la révolution industrielle ont dicté un certain type d’organisation. Il a pris la forme de grandes entreprises avec une masse de salariés travaillant à la chaîne. Cette façon nous permettait de produire en masse. En plus c’était un moyen de distribuer la richesse par les biais des salaires.
Il y a un consensus que, dans un avenir proche, les technologies d’automatisation et d’intelligence artificielle vont créer un changement radical dans la production de richesse. Et une grande partie des postes de travail existant aujourd’hui seront supprimés. De plus, on peut penser que la distribution de richesse pas le biais de salaires ne fonctionnera plus. Donc, on est obligé soit d’avoir un salaire minimum indépendant du travail comme Benoît Hamon l’a proposé au titre du salaire universel, soit d’arrêter d’organiser notre économie sur un modèle hérité de la révolution industrielle.
Il faut alors remplacer la culture du salariat par une culture de l’entreprenariat dans laquelle on valorise l’action et initiative pour résoudre les problèmes ou répondre aux besoins de la société (à titre lucratif ou pas). Par exemple, il faut investir dans des formations qui permettent d’entreprendre plutôt que de rêver à la création massive de postes salariés dans les grands groupes.

9/28/2017

Comment gérer la crise de l’immigration ?

Déjà pour trouver la solution, il faut bien comprendre les causes de l’immigration. Nous pouvons en trouver trois :

1- Identité : Conflits sur l’identité qui peuvent générer des guerres, des génocides, des persécutions pour raison politique ou sociale. Dans tous ces cas il a une identité qui exclut certaines personnes comme « les autres » ou même « les autres dangereux » comme les réfugiés politiques.

2- Economie : déplacement pour des gens qui cherchent à intégrer une économie plus forte ou plus dynamique. Comme des gens qui trouvent un travail bien payé ailleurs ou rêvent de trouver des ressources un plus important. Je mets le regroupement familial aussi dans cette catégorie.

3- Ecologie : catastrophe naturelle ou bien, plus important, changement de climat. Cela veut dire il y a des endroits dans le monde qui deviennent trop chauds ou trop froids ou même des payes qui vont être sous l’eau. Et ça va causer des centaines des millions de déplacements.

On utilise le mot crise quand un symptôme exceptionnel nous arrive et perturbe nos habitudes. Pour cette perturbation temporaire on peut bien développer certaines préventions pour limiter les interférences extérieures à notre système. Mais est ce que ces changements les symptômes exceptionnels ?

Il faut réfléchir à deux points. 1- toutes les causes que on a révisé ne semblent pas temporaire. Cela veut dire qu’exclusion est permanant et même grandissante. Les réactions à la l’immigration et exclusion comme l’élection de monsieur Trump, Brexit, la construction des Etats basés sur les religions comme Etat juif et Etat islamique ou l’ethnie comme Etats turc et Kurde) favorisent l’exclusion. Économie dans le monde et dans les pays accentue les inégalités entre pays et entre classes sociales. Donc de plus en plus de gens sont exclus du système économie. Le réchauffement de la terre va empirer avant que les Etas n’arrivent le contrôler.

2- La mondialisation globalisé toutes ces questions. Dans le temps si une guerre avait lieu dans une autre partie de monde, ça ne nous ne regardait pas. C’était très loin. Si l’économies ne marchait pas dans une autre partie, c’était pas vraiment notre affaire. Ou si le climat n’était pas favorable sur un autre continent ce n’était pas vraiment un danger pour nous. Mais aujourd’hui nous vivons dans un petit village mondial. Donc l’immigration ou les déplacements démographiques ne sont pas une crise temporaire. C’est la caractéristique de notre nouveau monde.

Donc la première réaction à la question : comment gérer la crise de l’immigrant sera : Ce n’est pas la question. La vraie question est comment pouvons-nous nous organiser mieux pour bous adapter à cette nouvelle donne dans notre nouveau monde?

6/28/2017

The art of living as minority

For the past two weeks, I’ve been reflecting on what it actually means to be living as a minority, be that from a cultural, racial, sexually or linguistic point of view. Belonging to a linguistic minority entails living, thinking and communicating in a language of cognitive structure which is not yours.

Bing a minority shouldn’t necessarily be interpreted as being the polar opposite of the majority as is a common preconception. Instead, it is often the case that those in the minority are categorized in a group of people with limited access to power.

I was unaware of the extent to wich one’s social standing can have an impact on the individual, being under impression that one’s quality of life was determined by the talents we possess and the decisions and efforts we make. Living in exile was an opportunity for me to shed light on this predicament. Moving to exile has given me the chance to contemplate how by changing my social status, every other aspect of my life also has changed. It’s like a laboratory experiment: Keep one variable fixed ( in this case, Hamze ) then change the social and environmental factors.

I’ll be publishing blog posts in English over the coming weeks and month. This is the new challenge which I’ll be taking on. This is not just about my personal experience, exile or refugees. I’m keen to share with you how an individual, a minority, can start over. By ‘starting over’, I mean by building a new life from zero (after losing your reputation, network, friends, and family support). Your qualifications were not recognized, you don't have enough cash, you don’t even have the ability to read and write in the new language, let alone speak this language with locals. When confronted with this, if I could manage to find my and start anew, anyone can.

It does not matter that your are not part of the actual elite or don’t come from an influential family, didn’t attend a prestigious university or inherited wealth. I think that my experience is not just a matter of reinventing a new life in exile but is about how to manage a new life as a minority.

I’m not going to point the finger at the discriminatory shortcomings of the system. Instead, I will share experiences and tips which I hope will be useful for others. In the same vein, I don’t plan on condemning the unfairness of the processes but rather advise on how minorities can make the most of their circumstances.


I’m going to write about it more. Please give me your feedback and suggestions which help me to provide more sophisticated posts.

6/13/2017

La raison prancipale de leur défaite

Il y a une réaction intéressante sur le résultat du premier tour de l’élection législative.

Devant cette grande majorité obtenue par REM, beaucoup ont rémarqué le fort taux d’abstentionisme. Sous-entendu: si on avait eu un taux pluse élevé de participation, on auait eu un résultat différent; peut être. En plus du fait que, historiquement, le taux de participation est moindre pour les législative, mon hypothèse pour cette faible participation est que beaucoup ont anticipé la victoire de REM. Donc je peux imaginer que si on avait eu un taux de plus important de participation, le mouvement qui cherche à renouveler les visages politiques aurait “dégagé” plus radicalement l’anciene élite. Il aurait donc produit une pluse forte majorité pour REM. 

Tous les efforts actuels pour minimiser la victoire de REM montrent que les élites politique ne sont pas capables de reconnaître le désire de changment. N’est-ce pas la raison prancipale de leur défaite?

2/23/2017

Voter ou ne pas voter? C’est la question.

Mon accès au droit vote a été diminué quand j’ai quitté l’Iran pour la France. Ici, j’explique ma soufrance d’être privé de ce droit: https://goo.gl/6Nu8ng

Ensuite, j’ai eu l’occasion d’échanger et de discuter avec plusieurs amis sur ce thème. La question est comment nous comprenons le système de vote et comment nous pouvons approfondir la qualité démocratique du système électoral. Les points de vue sont divers.

Marie a éxpliqué comment elle comrend ce sujet et comment elle est prêt à agir. Vous pouvez lire sont opinion ici: https://goo.gl/KBVueK

Il y a une campagne pour échanger entre des residents en France qui ont le droit le vote mais ne veulent pas voter et des residents qui veulent voter, mais n’ont pas le droit de vote: http://alter-votants.wixsite.com/2017

J’ai aussi expliqué pour qui je voterais si j’avais le droit de vote: https://goo.gl/8MVycJ

J’ai eu un échange riche et intéressant avec une amie sur ce sujet. Sonia n’est pas pour le droit de vote pour les étrangers. Mais pour moi, catégoriser certains résidents permanents en France comme des étrangers n’est pas clair. De toute façon, son histoire avec le vote est assez intéressante. Je vous invite à lire son texte et à réagir à ce sujet.

Partagez aussi votre hostoire et votre opinon sur le droit de vote.

Sonia:

Sonia


Hamze,

Je ne vote pas. Ce n'est pas par désintérêt, au contraire. Chaque jour qui passe où je lis les nouvelles de la politique francaise, je suis plus soulagée de ne pas me sentir responsable de leur pouvoir, et de n'avoir même pas participé au système qui leur a permis d'arriver au pouvoir.

Mais mon dégoût de la vie politique française, et le peu de confiance que j'ai en cette démocratie représentative, remonte à longtemps. Voilà comment j'en suis arrivée là : 

Une histoire de famille

C'est une histoire. L'histoire d'une famille française, comme beaucoup d'entre elle, avec de multiples origines, en France, au maghreb, de multiples influences religieuses: musulmane, catholiques et juives. mais sans religion, l'identité francaise était le principal voire le seul socle fondateur culturel de la famille et avec elle, son incarnation dans la vie citoyenne : le Vote. On allait au bureau de vote comme on allait autrefois à l'église. Tout en famille, bien habillés, avec un air un peu solennel et officiel, avec le sentiment d'accomplir son devoir, avec bonne conscience et enthousiasme. J'ai vu cela enfant, je ne comprenais pas très bien mais je savais que c'était important et sérieux.

Découverte de la (médiocre) vie politique

Et j'ai grandi. Je pensais toujours que la politique était quelque chose de sérieux. Un de mes premiers souvenirs de la vie politique était quand j'ai entrepris de regarder les questions à l'Assemblée Nationale vers mes 15 ans. C'était le débat sur les 35h à l'Assemblee Nationale. Je regardais cela avec beaucoup de sérieux, beaucoup d'envie de faire des efforts pour comprendre la politique de mon pays et pour pouvoir faire un choix éclairé plus tard.

Mais j'ai déchanté : J'ai trouvé une bande de gamin s'écharpant autour de questions futiles et de débat violents, agressifs, non constructifs. Je trouvais, à tous, à gauche comme à droite, leur approche simpliste, partisane, peu soucieuse du bien commun. L'ego des députés et ministres était criant. Ces gens là se moquent des réels soucis de leur citoyens. Ils sont tous là pour défendre leur bifteck dans ce théâtre pathétique et ridicule que devenait l'Assemblée Nationale.

J'avais aussi assisté, médusée, au discours de Jospin qui attaquait la droite d'avoir été anti-dreyfusarde et esclavagiste, il y avait donc près de 150 ans... qui avait provoqué le départ de députés de droite de l'hémicycle. (Je me considérais à l'époque plus proche des socialistes par tradition familiale). Réutiliser à des fins partisanes cet episode si tragique de l'histoire de France, la preuve de l'établissement profond de l'antisémitisme en France qui fera le pays participer au massacre de la Shoah. "Regardez! La droite c'est les méchants vous voyez, nous nous étions gentil déjà il y a 100 ans." Je trouvais ça ridicule et honteux.

Que d'enfantillages! Quelle déception, quelle honte j'ai eu. Honte d'être représentée par ces clowns qui s'insultent inutilement plutôt que de s'attaquer sérieusement aux problèmes et de gouverner le pays. Avec beaucoup d'inquiétude, j'ai commencé dans les années qui ont suivi à suivre les propositions et le respect des programmes, l'intégrité des candidats. En croyant, encore, très naïvement, que j'en trouverais plus intègre que d'autres. Je croyais trouver des partis moins corrompus que d'autres, trouver des partis ou les candidats respectent plus leur promesse, trouver des candidats réellement soucieux du bien être de leur citoyens. Mais je n'ai rien trouvé de tel.

Vote ou ne pas voter. Le respect de l'expression populaire

J'ai donc décidé de ne pas voter. Et puis sont venues, les élections présidentielles. Le Pen était au deuxième tour. J'étais dans Paris, et comme ca au milieu de la rue, les gens ont commencé à défiler et à manifester et j'ai participé comme cela aux premières manifestations sauvages. Les manifestants étaient même encadrés par la police, autorisant par la même occasion des manifestations illégales.

Et puis j'ai allumé la télé. Et j'ai vu toute cette classe éduquée et bien pensante, faire la morale au pauvre électorat front national, inculte, qui ne mesurait pas la portée de son acte en votant FN. Je ne partage pas du tout les idées du front national, mais un tel mépris pour l'expression populaire m'était insupportable. J'étais, une fois de plus, dégoutée du systeme politique francais. J'ai continué à ne pas voter.

Puis est arrivé Sarkozy et les élections où il risquait d'être président. J'ai vu un discours violent et son comportement agressif, stigmatisant pour les français d'origine africaines que je trouvais dangereux. J'ai eu peur. J'ai grandi dans la banlieue parisienne nord, mon enfance a été rythmée des nouvelles de crises cardiaques de noir et d'arabes dans les commissariats. La violence policière me fait peur et je me sens concernée par la question de la répression dans les banlieues. Je me suis inscrite sur les listes pour voter contre Nicolas Sarkozy. Ségolène Royal était la candidate adverse, elle a fait une campagne tout autant accès sur la sécurité. J'etais degoutée. J'ai presque voté Ségolène Royal avec le soulagement de savoir qu'elle allait perdre. Pour elle, tout s'est bien passé, elle a perdu, mais du coup Sarkozy a gagné. Tout ça pour ça. Ça n'avait servi à rien. 

Alors, comme j'aimais bien le faire, j'ai rejoint les manifestations improvisées à la Bastille le soir de l'élection. Les manifestants étaient là, les flics aussi. Mais cette fois là, il n'était pas question de manifester. J'ai vu ce soir la une police très violente, chargeant des gens assis au sol, la place était pleine de bombe lacrymo. J'ai pu me réfugier dans un bar de la rue de la roquette coincé entre deux rangées de flics qui avaient bloqué tous les accès de la rue. La violence de la police mise en regard de leur soutien indéfectible qu'elle nous avait donné alors, manifestant contre l'élection de Le Pen au premier tour des présidentielles en disait trop. Nous ne servons plus le système comme nous l'avions servi en manifestant contre Le Pen. La liberté d'expression et de manifestation à géométrie variable. Le pouvoir sait utiliser le vote, et l'expression populaire comme bon lui semble. Et cela me donne d'autant plus l'impression que nous sommes manipulés par le pouvoir politique comme des pions, dans le vote ou les manifestations. 

Fuite

Après je suis partie vivre à l'étranger. C'était compliqué de voter. Et j'en étais très heureuse. J'étais heureuse de l'élection de François Hollande. Mais quand j'ai vu comment lui et le parti socialiste gouvernait, j'étais encore plus heureuse de ne pas avoir voté pour lui. Je crois qu'au coup de la déchéance de la nationalité, j'en aurais mal dormi.

Et me revoilà en France en 2016. Je suis entourée de gens qui considèrent inadmissible de ne pas voter. Des gens plutôt de gauche, qui me semblent avoir une foi aveugle en la république. Alors pour avoir la paix, pour arrêter d'être en conflit avec des membres de ma famille et de mes amis proches a ce sujet, je me suis inscrit sur les listes. Pour avoir la paix et laisser les bien pensants penser que je suis de leur côté et que je crois encore à ce qui me semble être une grande mascarade. 

Vote des étrangers

Sur le vote des étrangers. Je ne suis pas pour, pour plusieurs raisons. Déjà, il y a beaucoup de français qui ne votent pas. Ne vaudrait-il pas mieux réparer la démocratie francaise deja cassée et essayer de faire voter les français plutôt que de faire voter les étrangers? Et puis, si le droit de vote n'est plus réservé aux francais alors que est le sens d'etre francais. Je suis pour que les gens qui veulent voter et s'intégrer pleinement dans la vie citoyenne francaise deviennent francais. Mais je connais des étrangers résidents en France qui n'ont jamais souhaite devenir français. Tout simplement parce qu'ils ne se sentent pas français et ne veulent pas faire partie de ce pays. Pourquoi donnerait-on le droit de vote a des gens qui ne souhaitent pas participer à la citoyenneté. La France a naturalisé énormément d'étrangers depuis 40 ans. Pas par pure générosité, aussi par intérêt économique. Cela déstabilise profondément l'identité du pays. Une partie de la population est perturbée et questionne l'identité du pays. Ne prenons pas le risque de la troubler davantage. Prenons soin d'elle, essayons d'avancer en paix avec cette identité nouvelle. Puis en second lieux, quand la France ne se posera plus de question sur son identité, quand elle se sentira une et unie avec ce nouveau visage de toute les couleurs, alors peut être pourrons-nous questionner la citoyenneté et le droit de vote. Mais cela me semble aujourd'hui trop fragile et délicat. Mais après tout, à quoi sert donc ma citoyenneté française et mon droit de vote si je ne vote pas? Mais je ne sais pas quoi voter.

Un vote utile?

J'ai tout de suite été interpellée par ton désir de voter et d'être impliqué dans la démocratie française. Cela a tellement de sens, parce que je sais d'où tu viens, parce que j'ai vu la jeunesse iranienne se lever pour avoir le droit de voter a des élections libres et transparentes. Parce que d'ici, de Paris, je me suis sentie tellement proche de cette jeunesse iranienne et leur combat pour un réel droit de vote, libre transparent comme c'est le cas en France, m'a semblé tellement important et tellement juste.

Et voici que a travers ton post dans mon feed facebook, ce cri de la jeunesse iranienne s'exprime à nouveau, en français et pour le vote aux élections francaise.

Or voilà, dans ce contexte francais, pour moi le vote ne veut plus du tout dire la même chose. Et j'ai beaucoup de mal à comprendre les nombreux appels a voter de mon entourage proche et moins proche.

Souvent je n'ai pas voté en France. Je n'étais même pas inscrite, pendant les 8 premières années de ma majorité, par volonté. Il me semble être une immense mise en scène par laquelle on légitimise un système conservateur qui en lui même empêche la modification profonde de ce système. On légitimise aussi un système anti-démocratique, puisque cela fait longtemps en Europe en général, que les expressions populaires et directe par referendum (France, Pays-Bas et Grèce) sont méprisés et ignorés a coup de traites, de décret et de troïka

Donc, Hamze, je veux bien t'écouter. Et comme j'adore visiter Paris avec des touristes étrangers, tout comme j'aime redécouvrir toute sa beauté a travers leur yeux, je voudrais pouvoir voir a nouveau la démocratie francaise avec tes yeux neufs et peut être moins désabusés que les miens. Et peut être pourrais-je y voir a nouveau quelque chose de beau. Et peut être qui sait, avoir envie de voter pour ton candidat.

1/19/2017

Si j’avais le droit de vote, je voterais:

1- Un(e) candidat(e) qui va faciliter le dynamisme économique du pays. Personnellement, je pense que dans une période de récession, dans une économie qui a 10% de chômage (25% chez les jeunes) la priorité n’est pas plus de protection des fonctionnaires. Nous, jeunes entrepreneurs et gens qui cherchons du travail, avons conflit d’intérêts avec les fonctionnaires.

2- Un(e) candidat(e) qui a un discours et une attitude pour promouvoir l’optimisme dans le pays. Si on n’est pas optimiste, on ne peut pas commencer de nouveaux projets, apprendre nouvelles choses, démarrer de nouvelles affaires et investir note vie, notre énergie, notre efforts et notre argent. Je chercherais une personne qui casse ce pessimisme dangereux.

3- Un(e) candidat(e) qui n’est pas contre des gens comme moi: des gens qui sont nés ailleurs, qui sont arrivés en France pour telle ou telle raison. Un(e) candidat(e) qui voit la diversité comme une richesse. Un(e) candidat(e) qui ne renforce pas l’identité nationale sur la base de certaines races ou religions.

4- Un(e) candidat(e) qui représente des populations jeunes et actives qui ne se limitent pas à la catégorie démodée de droite et de gauche. Ces catégories ne représentent plus la dynamique actuelle en France. Je fais partie des gens qui en ont assez du débat idéologique stérile entre droite et gauche. Je cherche également de nouvelles têtes, des gens dont n’entendons pas parler depuis le temps de messieurs Mitterand et Chirac.

5- Un(e) candidat(e) qui comprend que pour défendre les intérêts de la France sur la scène internationale en concurrence avec la Russie, la Chine, les États-Unis (surtout avec M. Trump) nous avons besoin d’être un bloc plus fort qui est l’Europe. Sans une Europe unie et forte, on ne peut que suivre les États-Unis de Trump. Je cherche un(e) candidat(e) qui nous permet de ne pas oublier que déjà le nationalisme extrême a fait deux grandes guerres en Europe. Les guerres sont arrivées quand personne n’y pensait.

6- Un(e) candidat(e) qui spécifiquement, va améliorer l’écosystème de l’entrepreneuriat en France comme une piste majeure pour booster l’économie et société.

7- Un(e) candidat(e) qui ne va pas bombarder mon pays naissance ou le sanctionner.




1/06/2017

Souffrance d’être privé du droit de vote

En Iran, mon opposition à la fraude électorale organisée par le système a vidé mon droit de vote de son sens, et m’a amené dans un pays ou je n’ai pas le droit de vote du tout. +
Comment puis-je participer à une élection qui aura un énorme impact sur ma vie dans le pays qui m’accueille depuis 6 ans?

Pour moi une grande part de la qualité de la vie est d’être capable de décider pour ma vie personnelle et bien évidement la vie publique, d’être capable de participer à une décision politique qui aura un impact sur le destin collectif. Vivre dans pays où son droit de participer n’a pas reconnu, c’est comme vive à Athènes dans la démocratie antique, mais comme un habitant qui n’a pas le droit de vote, un scalave! C’est aussi comme vivre dans la démocracie américaine du 18 siècle, mais en tant que noir, ou dans la démocratie anglaise du 19 siècle où les riches avaient le droit de vote mais pas les pauvres.

Je ne veux pas réduire la démocratie au droit de voter mais symboliquement le vote est toujours essentiel. Je souffre d’être privé de droit de vote dans le pays où je vis. 

Dans la dernière élection présidentielle, j’ai envoyé un chèque au comité de soutien du candidat de mon choix métaphoriquement comme mon vote. Mais pour cette élection je cherche une autre façon de participer plus forte.

On sait qu’il y a des gens en France qui pour différentes raisons ne veulent pas exercer leur droit de vote. Pour avoir une part dans l’élection de mon pays d’accueil, je veux tenter de convaincre mes amis abstentionnistes qui se méfient du système de voter, un système qui ne me donne pas de possibilité de voter.

Donc si tu es abstentionniste? On va discuter ensemble sur la politique française. Je vais t’expliquer pour qui je voterais si j’avais le droit de vote. Mais bien évidemment tu vas voter pour qui tu auras envie. Comme ça symboliquement, en te convaincant de voter, je participe au système democratique. Et toi, en votant, tu approfondis la démocratie en France et donne à des gens comme moi l’ocasion symbolique de participer. Es-tu partant?